Hier, Colette et Pierre sont partis en excursion toute la journée en tuk-tuk. Ils sont allés jusque Kep à 25 kms de Kampot : et bien 25 kms aller et 25 kms retour en tuk-tuk, c’est long !!!
Là-bas, ils ont visité la ferme du poivre : sans intérêt car il n’y avait personne pour leur donner des explications. Un peu plus tard, ils ont pris un bateau pour l’île aux lapins qui dispose d’une très belle plage. Puis ils ont visité une grotte sans trop d’intérêt non plus.
Pendant ce temps, nous avons passé une journée tranquille dans le super hôtel des Manguiers. Ecole le matin, détente l’après midi et mise à jour de certains mails et blogs. En fin d’après-midi, l’orage a éclaté… Pauvre Papy et Mamie qui sont sous la pluie dans le tuk-tuk !!! Les heures passent et on ne les voit pas revenir…
Je les vois enfin arriver : ils sont bien à l’abri dans le tuk-tuk : on les croirait dans un fiacre ! Ils sont bien fatigués et ont trouvé leur journée bien longue sans autre intérêt que de découvrir les paysages et la vie des cambodgiens… C’est déjà ça…
Ils nous avaient proposé de garder les enfants aujourd’hui à leur tour pour nous laisser faire le même genre d’excursion mais vu leur expérience, nous préférons partir faire un tour en vélo.
Mamie se lance donc ce matin dans l’école aux enfants et Pierre, Laurent et moi partons en vélo vers Kampot.
La pluie de la veille a rempli les nids de poule du chemin d’eau mais nous prenons plaisir à nous promener en vélo et à prendre le temps de découvrir les alentours. Nous nous arrêtons même voir un homme presser de la pâte de riz, en extrayant un liquide jaunâtre servant à faire des feuilles de riz.
Nous croisons pas mal de maisons : les habitants nous saluent, nous lançant des “Hello!!!”. Nous croisons aussi les enfants qui rentrent de l’école en uniforme.
Kampot n’est pas une grande ville. Nous trouvons vite le marché. Déambulant dans les allées couvertes, sombres et où il fait très chaud, nous découvrons les étals de légumes, fruits, viandes, au milieu des vendeurs de vêtements, des couturiers et coiffeurs. Le quartier du poisson est assez impressionnant, des piles de poissons séchés côtoient des bacs de poissons encore vivants dans une odeur forte. Pas un seul des stands n’est réfrigéré. On voit aussi des énormes tas de pâtes brune en forme de pain de sucre. On apprendra plus tard que la pâte est faite à partir d’oeufs de crevette.
Nous demandons deux-trois fois quels sont les noms des aliments que l’on découvre mais n’obtenons qu’un sourire comme réponse.
Un peu plus tard, nous prenons le pont pour traverser le fleuve et découvrir d’autres paysages : les rizières à perte de vue avec les zébus… Très beau… Encore une fois, tous les gens que nous croisons nous saluent gentiment… C’est très agréable comme promenade…
Au retour, nous sommes trempés de sueur car il fait très chaud et lourd ici. Le passage d’une large et longue flaque d’eau vaudra à Pierre une patte chaude…
Cet après-midi, alors que je reste ici avec les enfants, Colette repart avec les hommes pour une nouvelle promenade jusqu’au coucher du soleil. Ils retourneront au marché puis iront jusqu’aux marais salants et reviendront finalement la nuit tombée. Et devinez quoi ? au retour, la “flaque” d’eau (en fait une mini mare de 15 mètres de long et jusqu’à 40 cm de profondeur) aura été fatale à Colette …. patte chaude pour elle aussi.
Pendant ce temps, les enfants jouent à cache-cache, profitent des caisses de Lego que l’hôtel met à leur disposition, s’amusent sur les balancelles et dans le bac à sable…. Ils profitent de rester tranquilles deux jours de suite sans excursion…